jeudi, septembre 01, 2005

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La rentrée des syndicats: ils dénoncent la pénurie et appellent à l'action
30/08 10:00 : Les syndicats d'enseignants s'inquiètent des conditions de la rentrée scolaire, dénonçant notamment l'insuffisance des moyens, et fourbissent déjà leurs armes en préparant des actions dès cet automne.

"Nous subissons les conséquences du budget de pénurie voté pour 2005", soulignent les uns et les autres dans les mêmes termes.

Ainsi Gilles Moindrot, secrétaire général du principal syndicat du primaire, le SNUipp-FSU, a tout récemment rappelé qu'on attendait 45.000 enfants de plus pour 700 enseignants supplémentaires seulement, soit moins d'un pour 65 enfants. "L'encadrement va en pâtir et les enfants les plus fragiles en seront les premières victimes", a-t-il dit.

De même, le secrétaire général du Syndicat des enseignants (SE-Unsa), Luc Bérille, a affirmé à l'AFP: "On ne peut comprimer jusqu'à plus soif l'élémentaire, la scolarité en maternelle en fera les frais, notamment celle des deux ans qui a déjà baissé de 9% en quatre ans".

Luc Bérille a également dressé un tableau "morose" pour les lycées et collèges: "On assiste à une ponction continue de postes depuis trois ans. Les établissements vont se replier sur les enseignements obligatoires, supprimant les options et ne pouvant plus assurer le soutien", a-t-il dit.

De son côté, Bernard Boisseau, secrétaire général du Snes-FSU, le syndicat majoritaire du second degré, parle de "désastre". "On supprime 7.000 postes alors que la baisse des effectifs, selon le ministère même, n'en aurait exigé que 3.000", a-t-il dit à l'AFP. "Résultat: fermetures de sections, suppressions d'options, regroupements, suppression des TPE au profit d'un pseudo-dédoublement en langues vivantes", a-t-il ajouté.

La création de 20.000 nouveaux emplois aidés ne trouve pas grâce non plus auprès des syndicats. Ils en contestent le nombre et le statut.

Cela ne compensera pas les 45.000 aide-éducateurs (emplois-jeunes) perdus, estiment-ils, regrettant que ces contrats soient aussi précaires et dénonçant l'absence de qualification requise.

"Précarité maximum"

"C'est bien de réduire le chômage mais l'essentiel est de contribuer à la réussite des enfants: les aide-éducateurs en étaient capables, les nouveaux le seront-ils vraiment ?", a demandé Gilles Moindrot. "Pourquoi avoir supprimé les emplois-jeunes pour les réinventer mais avec sous-qualification et précarité maximum ?", s'est interrogé Luc Bérille.

L'application de la loi Fillon, qui avait été contestée toute l'année dernière, ne ravit pas non plus les syndicats. "Contrairement à l'image consensuelle qu'il veut donner, le nouveau ministre (Gilles de Robien) en applique l'essentiel, avec des décrets qui alourdiront ou complexifieront nos tâches sans rien apporter aux élèves", dit-on au SE. "Ce sont des textes ségrégatifs, réducteurs, dénaturant l'activité professorale", ajoute-on au Snes.

L'un comme l'autre s'inquiètent essentiellement des nouvelles modalités de remplacements de courte durée par des collègues du même établissement, et préviennent que cela ne pourra se faire qu'en vertu du principe du volontariat.

Prêts à soutenir tout mouvement local à la rentrée, ils envisagent également des actions nationales avec toutefois une différence.

Au Snes, on préconise une initiative spécifique aux enseignants. Au SE, on insiste sur la nécessité d'une action globale interprofessionnelle "sans disperser, épuiser et isoler les enseignants". "C'est toute la politique gouvernementale qui est en cause, pas seulement l'éducation", souligne Luc Bérille.

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