dimanche, février 27, 2005

donner du plaisir aux femmes ou mourir

De même que le communisme qui semblait s'opposer au nazisme a en fait eu des conséquences aussi graves que lui, le fait de donner le pouvoir absolu aux femmes aboutira vraisemblablement aux même excès que lorsqu'il était exercé par les hommes.

Le nazisme était violent, à l'image des hommes, le communisme agit de manière plus sournoise, à l'image des femmes...

l'égalité entre les classes sociales que demandait le communisme n'a jamais pu être atteint, de même que l'égalité entre les sexes que réclament les féministes.

Un autre point commun entre le communisme et le féminisme est l'utilisation d'un idéal pour justifier le pire : si pour les cocos, la valeur suprême du travail pouvait justifier un meurtre, pour les féministes, c'est la cause supérieure de l'enfant qui semble pouvoir tout justifier.

J'ai entendu cette semaine dans l'émission "culture et dépendance" le philosophe Georges Steiner dire que si les gens avaient compris qu'à la fois communisme et nazisme étaient deux doctrines voués à l'échec, cela aurait été dramatique car cela signifiait qu'ils étaient quasi séniles. J'ai pensé alors à toutes les victimes du communisme et du nazisme : à mon avis, ils auraient préférés être traités de "vieux cons" que subir ce qu'ils ont subi...

Et cette personne était présentée comme faisant figure d'autorité.

De même avant qu'on ne réalise que donner le pouvoir aux femmes conduira aux même horreurs que lorsque le pouvoir était aux hommes, il faudra que l'humanité acquiert une très grande maturité...

Mais après, nous entendrons les éternels : "Nous étions jeunes, nous ne savions pas..."

Là encore je pense aux victimes...

Je suis maintenent convaincu que sous la plus grande séduction peut se cacher la plus grande haine alors que quelque chose qui peut se montrer brutal au premier abord peut en fait être le signe de la plus grande faiblesse.

Dès le début du 21eme sècle, le simple fait de posséder un phallus pouvait transformer l'individu le plus innocent en un monstre potentiel.

Au moyen âge, les hommes brûlaient les sorcières mais quelques siècles plus tard celles ci le leur ont bien rendu.

Est ce cela, l'Ère du Verseau ?

Note : dans ce post ce n'est pas le féminisme qui est critiqué, mais son excès

samedi, février 26, 2005

volonte de puissance

Il me semble que le monde actuel n'a jamais atteint un point où les instincts prédominent autant. Le besoin de sécurité, le besoin de conservation n'ont jamais atteint un tel degré d'intensité. Où sont les actes généreux ? On a l'impression que sous le masque de la générosité et de la compassion, les gens n'ont jamais autant roulés pour eux même. Quelqu'un comme Jean Moulin apparait de nos jours comme quelqu'un qui aurait gâché sa vie. Les ténardiers seraient des gens qui essaient de s'en sortir tandis que fantine une SDF...

Ce monde voit l'abolition de tous les idéaux collectifs, il n'y a plus que l'individualisme qui prime. Chacun se pose en donneur de leçons. C'est l'effet des psy avec leur notion d' "estime de soi", de "résilience" et autres...

Si l'on idéalise l'enfance à ce point, c'est à mon avis car nous sommes dégoutés de nous même et nous espérons que les jeunes auront un idéal que nous n'avons pas su trouver.

Où alors la valeur suprême des enfants peut être un pretexte pour éliminer les adultes.

La Haine se cache souvent derrière le masque de la compassion.

Ce siècle est l'abolition aussi de tous les slogans soixantehuitards: "Il est interdit d'interdire", "faites l'Amour pas la guerre".

On est sorti de la vision naive du "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" a une vision plus adulte, plus réaliste: "Dans tout bien se cache les germes du mal, et rien n'est jamais si mauvais qu'il puisse en découler le bien".

Hitler apparait sympathique dans "La chute", Mitterrand un grand-père tranquille dans "Le promeneur du champ de mars".

Tandis que Michael Jackson, idole des jeunes dans les années 80, risque vingt ans de prisons...

Et yves Montand passe pour un pervers...

On ne nous la fait plus: Les grands de ce monde n'ont plus à nous donner de leçons puisqu'ils sont capables du pire.

C'est l'ère du narcissisme absolu: Je noircis mon voisin pour me blanchir moi, et quoi que j'ai commis dans le passé, il est facile de me persuader que c'était pour la bonne cause puisque je mérite l'estime de moi-même" autant que tout autre.

D'ailleurs avec internet chacun peut communiquer au monde entier ses pensées les plus intimes, pourquoi n'aurais je pas autant de poids qu'un autre ?














vendredi, février 25, 2005

desillusions desillusions

En regardant une émission sur france 5 un psychiatre m'apprend que ce qui séduit les femmes, c'est un homme qui
1) apporte la sécurité
2) A de "bons" gènes

Il faut entendre bon gènes par ce qui va permettre le mieux à sa déscendance de survivre. Si autrefois c'étaient les muscles qui permettaient de survivre, c'est aujourd'hui la place sociale...

Cela me terrifie. Effectivement, le jeu de la séduction est fasciste au sens où il choisi les gens d'essences supérieure et élimine les êtres inférieurs.

C'est formidable, l'Amour inclu forcément en son sein les pires génocides, où ceux qui ne se reproduisent pas sont d'emblée éliminés: Cupidon et Hitler ne sont pas si différents. Regardez le nombre de gens qui se suicident suite à un chagrin d'Amour.

Les sentiments sont en fait dans ce monde la chose la plus sérieuse qui soit.

Combien d'Oeuvres d'art ont été crées dans le "simple" but de séduire une femme.

Dans le fond une guerre c'est quoi sinon la certitude que je puisse me reproduire en éliminant mon rival...

Le slogan "Faites l'Amour et pas la guerre" est une absurdité puisque l'Amour -on vient de le voir- inclu les pires guerres, les pires exactions.

Je commence à comprendre la tristesse des filles qui nous répondent: "Je préfère que l'on soit amis". Elles ne peuvent pas faire autrement. Pour construire un monde avec des êtres d'essence supérieures elles doivent choisir les meilleurs d'entre nous.

Et cet abject psychiatre a conclut: "Ce que l'on observe nous montre que ma théorie est vraie"

Hitler avait une théorie un peu semblable, il avait une théorie qui correspond à ce que l'on observe dans la réalité aussi mais lorsque l'on voit les consequences on aurait préféré qu'il se taise à jamais. Comme votre psychiatre.










jeudi, février 24, 2005

basculer du Bien vers le Mal et vice-versa

Si je peux imaginer que quelqu'un ait fait le Mal sans ressentir ensuite de culpabilité alors le Mal de cette personne est extérieur à moi et je dois le combattre.

Mais si je peux enlever ma propre culpabilité, ne deviendrais je pas alors comme cette personne mauvaise que je devais combattre ?

En fait, si je suis un être bon ou mauvais dépend de la valeur que j'accorde au sentiment de culpabilité.

Je peux donc devenir mauvais si par un procédé j'arrive à me débarrasser de la culpabilité.

Le christ se sentait coupable de tout, il était donc le meilleur d'entre nous, le Diable, en revanche, n'accorde aucune place aux remords.

Rendre le Diable Bon serait arriver à le faire se sentir coupable. Il est "responsable mais pas coupable"

Comment lui faire comprendre que ce qu'il fait ne doit pas se faire?

Réponse: Il faut associer à ce qu'il fait de Mal une souffrance...

En conclusion toute personne capable de souffrir peut être rendu bonne...

Or, si je me rappelle bien, Lucifer est devenu Lucifer suite à la souffrance d'avoir été déchu par Dieu...

Donc toute personne porte en elle la potentialité de faire le Bien ou de faire le Mal.

Qu'est ce qui fait que l'on sombre dans un état plûtot que dans un autre ?



mercredi, février 23, 2005

potentialite du Mal

La célèbre loi de Murphy dit : "Si quelquechose de Mal peut arriver alors ça va arriver". Et lorsque cela arrive on dit que cette loi est vraie!

Je réalise à quel point tant de choses dans ce monde ont été commises simplement parce qu'elles pouvaient arriver...

Si Dieux existe, pourquoi a-t-il créé l'homme avec cette potentialité de faire le Mal ?

Est ce le simple plaisir de nous juger après ?

La religion ne serait elle qu'un garde fou pour empêcher que les gens ne fassent trop le Mal ?

Dieu , n'est ce pas simplement cette partie de moi même qui m'empêche de dévier, de sombrer dans des actes barbares ?

Dieu, c'est cette capacité que j'ai à me dédoubler et à m'identifier à l'autre, on retrouve là le célèbre: "Ne fait pas aux autres ce que tu ne voudrais pas que l'on te fasse à toi-même".

"Le Mal, c'est les autres" disait Sartre, effectivement, lorsque je nie moi-même dans l'Autre, le Mal peut arriver, mais si je crée une relation entre moi et l'Autre, alors là le Mal est en principe dissous...

Finalement un monde où faire le Mal serait vertueux serait il -au sens biologique du terme - inconcevable ?

S'il n'y a pas de punition divine, Mal et Bien ne sont que création de mon esprit, mais alors pourquoi ai je en moi ces notions qui me semblent du bon sens ?

Les refuser serait nier une évidence, comme refuser le credo cartesien.

mardi, février 22, 2005

instant de bonheur

Il me semble avoir trouvé un sens à ma vie. comme disait Nietsche, "peu importe de savoir comment il vit à celui qui sait pourquoi il vit".

C'est un bonheur futile et sûrement ephémère que je vis en ce moment mais j'ai pu abstraire mes souffrances passées le temps d'un instant, car j'ai compris que ce qui m'était arrivé était en réalité quelque chose d'universel dans l'humanité: J'ai tout simplement été atteint par le Mal, mais je ne me suis pas laissé contaminer, j'ai résisté et au final, j'ai triomphé.

J'observe désormais mon malheur de haut et celui-ci ne me terrorise plus.

J'ai retrouvé l'estime de moi-même.

Je vis un "moment de grâce".

Je me sens supérieur à mes bourreaux car j'ai compris que pour faire ce qu'ils ont osés faire, il fallait connaître une détresse incommensurable, mais eux n'y ont pas résisté almors que moi j'ai été plus fort. Par là je me sens donc élu alors qu'eux sont damnés: Ils n'avaient pas le droit de me traiter ainsi, il niaient par là leur propre humanité en tentant de me déshumaniser.








lundi, février 21, 2005

des bourreaux légaux

Je ne cesse de penser à ceux qui m'ont mis dans cette situation dramatique, mes "collègues" du lycée où j'ai été professeur stagiaire.

La société tolère que l'on puisse mettre à mort quelqu'un légalement. Ils disaient: "c'est pour son bien", c'était en mars 2001.

Le 25 mars 2003, j'ingérai du DESTOP en poudre : C'était pour mon bien...Logique!

Les souffrance qui ont suivi étaient presque insoutenables, mon estomac brulait littéralement.

Et pourtant ça n'était rien comparé à la douleur morale que m'avaient infligés mes collègues et supérieurs hiérarchique.

Mais il fallait faire un exemple aux autres, les terroriser pour qu'ils obéissent dorénavant et effectivement personne n'ose critiquer l'Education Nationale de l'intérieur, tout semble parfait.

Mais ils sont allés trop loin.

Comme disait Geneviève De Gaule, "La résistance naît de l'intolérable"

dimanche, février 20, 2005

le plus beau metier du monde

Le métier le plus pénible, c’est celui de Prof : pour 1 heure de cours il leur faut 3 heures de préparation, ils font donc largement plus de 35 heures.

Et en Seine Saint Denis ? Pourquoi ne touchent ils pas encore de prime de risque ?

Alors donnez des moyens aux enseignants qui ont sacrifié leur vie aux enfants !

Je veux me faire porte parole de ces héros si discrets et bafoués par la république française et à l’instar de la chanson de Michel berger : « Je veux chanter pour ceux qui sont loin de chez eux et qui ont dans leurs yeux quelque chose qui fait mal, qui fait MALLLLL »

OUI, moi ça me fait mal de voir que ces gens ne sont jamais reconnus à leur juste valeur.

Dans les années 80, JJ Goldman chantait « C’était un professeur, un simple professeur, mais il…. CHANGEAIT LA VIE »

Ces oubliés de la société qui n’ont quelque fois même pas d’élèves en face d’eux, qu’attend donc l’opinion publique pour les réhabiliter ?

Et on ne les entend jamais, ils font leur métier en silence, consciencieusement, sans jamais se plaindre ni demander quoi que ce soit. Résignés, ils attendent la retraite sans jamais oser se mettre en avant…

Quelle belle leçon d’humilité les enseignants nous donnent dans un pays où les gens ne sont jamais satisfaits !

Ce sont même leurs élèves qui sont venus des quatre coins de France pour manifester pour leurs professeurs : Ils ont perçu la détresse que leur enseignants- trop fier- n’osaient pas exprimer.

Même les otages Chesnot et malbrunot étaient prêts à se laisser décapiter pour ne pas enlever la loi française sur le voile pour que les enseignants puissent travailler dans l’école de la république. Zarkahoui lui-même a compris qu’on ne pouvait pas remettre en cause une telle loi : Il fallait que les enseignants puissent travailler dans la sérénité.

Ils auraient pu être de brillants ingénieurs, de brillants avocats, mais ils ont choisi la voie du sacrifice pour donner aux enfants l’éducation qu’ils auraient voulu avoir eux même. Ces gens sont Bons.

vendredi, février 18, 2005

Eduquer ou mourir

Je pourrais me définir comme quelqu’un qui aurait vécu la Shoah 60 ans après mais qu’on aurait laissé seul avec ses bourreaux dans son camp de concentration après avoir libéré tous les autres…

Je pourrais aussi me voir comme une victime du 11 septembre qui n’aurait jamais connu le repos éternel qu’offre la mort…

C’est en effet arrivé en septembre 2001, alors que mes collègues enseignants reprenaient le travail, moi j’avais perdu mon poste, mon salaire, ma vie d’avant. Je n’existais plus professionnellement, financièrement, socialement, mon suicide semblait inéluctable.

Que s’était il passé ?

Je me le demande encore et je ne cesserais je crois de me le demander tout le temps qu’il me reste à vivre : Tout ce que je vis désormais est hanté par cette expérience passée. Comment mettre du sens sur ce qui n’en a pas ? Comment mettre des mots sur ce qui est justement au-delà de ceux-ci ? L’au-delà, c’est ce que je désirais atteindre et j’ai été plongé dans la réalité la plus crue, la triste matérialité s’était imposée cruellement à moi.

Mais quel message voulait elle me faire passer ?

Même la mort n’offrait pas de réponse à ma souffrance en ce sens que la mort n’était pas je crois le seul but recherché par mes bourreaux ou plutôt elle ne leur suffisait pas, elle s’imposait logiquement mais elle ne semblait pas le but premier. C’était plutôt une souffrance infinie résultat de la haine infinie qu’ils me portaient. Ils se sont soulagés mais moi je restais là, rempli d’une souffrance qu’il fallait fatalement que quelqu’un porte.

J’ai parfois essayé de pardonner à mes bourreaux, au moins pour leur enlever cette toute puissance qu’ils avaient sur moi, ou alors pour ne plus désespérer de l’espèce humaine…J’en ai voulu alors à moi-même, puis à Dieu et dans une rage infinie j’ai ingurgité de la soude caustique qui m’a presque soulagé puisque la souffrance physique prenait le temps d’un instant la place de ma douleur morale, incommensurable…

J’ai été terrassé de voir la jouissance que leurs inspiraient ma déchéance… Que leur avais-je fait ? De quoi étais je coupable ?

Ils avaient presque réussis à me convaincre que c’était là ma destinée, même que je rendais service à l’humanité en renonçant ainsi à tous mes privilèges. Je suis alors allé jusqu’au bout de cette logique en tentant de me soustraire à cette humanité qui semblait me rejeter.

Après Trois mois d’hospitalisation, j’ai compris que le choix de la mort volontaire affectait encore plus l’humanité que tout autre sacrifice.

souffrance et sens

Je pourrais me définir comme quelqu’un qui aurait connu la libération en 1945 mais qu’on n’aurait laissé seul avec ses bourreaux après avoir libéré toutes les autres victimes...

Je pourrais aussi me voir comme une victime du 11 septembre qui n’aurait jamais connu le repos éternel qu’offre la mort...

C’est en effet arrivé en septembre 2001, alors que tous mes collègues reprenaient le travail, moi j’avais perdu mon poste, mon salaire, ma vie d’avant. Je n’existais plus professionnellement, financièrement, socialement, mon suicide semblait inéluctable.

Que s’était il passé ?

Je me le demande encore et je ne cesserais je crois de me le demander tout le temps qu’il me reste à vivre : Tout ce que je vis désormais est hanté par cette expérience passée. Comment mettre du sens sur ce qui n’en a pas ? Comment mettre des mots sur ce qui est justement au-delà de ceux-ci ? L’au-delà, c’est ce que je désirais atteindre et j’ai été plongé dans la réalité la plus crue, la triste matérialité s’était imposée cruellement à moi.

Mais quel message voulait elle me faire passer ?

Même la mort n’offrait pas de réponse à ma souffrance en ce sens que la mort n’était pas je crois le seul but recherché par mes bourreaux ou plutôt elle ne leur suffisait pas, elle s’imposait logiquement mais elle ne semblait pas le but premier. C’était plutôt une souffrance infinie résultat de la haine infinie qu’ils me portaient. Ils se sont soulagés mais moi je restais là, rempli d’une souffrance qu’il fallait fatalement que quelqu’un porte.

J’ai parfois essayé de pardonner à mes bourreaux, au moins pour leur enlever cette toute puissance qu’ils avaient sur moi, ou alors pour ne plus désespérer de l’espèce humaine…J’en ai voulu alors à moi-même, puis à Dieu et dans une rage infinie j’ai ingurgité de la soude caustique qui m’a presque soulagé puisque la souffrance physique prenait le temps d’un instant la place de ma douleur morale, incommensurable…

J’ai été terrassé de voir la jouissance que leurs inspiraient ma déchéance… Que leur avais-je fait ? De quoi étais je coupable ?

Ils avaient presque réussis à me convaincre que c’était là ma destinée, même que je rendais service à l’humanité en renonçant ainsi à tous mes privilèges. Je suis alors allé jusqu’au bout de cette logique en tentant de me soustraire à cette humanité qui semblait me rejeter.

Après Trois mois d’hospitalisation, j’ai compris que le choix de la mort volontaire non seulement ne me vengeait pas de mes bourreaux qui, à la limite étaient heureux de me voir "dégager", mais, surtout, j'apportais une souffrance inutile à ceux qui ne sont pour rien dans mes "malheurs".

lundi, février 07, 2005

positiver

Comment survivre alors que tout semble me conduire à la destruction : Une seule réponse : Ne pas laisser les idées négatives (destructrices) s’emparer de mon être.

Cela peut paraître difficile voire parfois impossible mais il faut que je sois capable de me dire : Stop ! Cette pensée n’est pas l’absolue vérité, elle n’est qu’une pensée, une idée qui ne demande qu’à être contredite, combattue ; bref je ne dois pas me laisser emporter par mes démons intérieurs. Ce qui me conduit au Mal, c’est d’abord une mauvaise compréhension de ce qui m’arrive.

Je les connais bien maintenant ces démons intérieurs: ce sont le narcissisme, l’orgueil démesuré, la certitude que je devais faire quelque chose de ma vie…Mais je vis, n’est ce pas le principal ? Quelque soient les épreuves que Dieux m’enverra désormais j’y ferais face.

Il semblait si simple de me supprimer pour échapper à la souffrance, pour échapper à ma propre toile de haine que j’avais tissée autour de moi et qui me consumait petit à petit…J’ai succombé à ce qui n’était qu’une vision négative de ma vie alors que tous les malheurs que j’ai eu n’ont fait que me grandir : C’est précisément dans ce que je croyais insupportable que se trouvait Dieu et que je n’ai pas su voir.

Ceci m’a conduit à jalouser, à haïr, moi et mes semblables pour finalement en arriver à me mutiler dans une logique suicidaire…

Le Mal, c’est :

1) Le refus de la souffrance, ne pas lui donner de sens
2) Le rejet sur l’autre de ses propres failles
3) La négation du principe de vie

Le Mal vu comme maladie, c’est :

1) Un narcissisme excessif
2) La paresse
3) Un léger dérèglement schizophrénique (refus de voir la réalité de ce que l’on commet)


Celui-ci cherche à me contaminer, d’autant plus qu’il sent chez moi une aptitude à le combattre.

Je sais que d’autres attaques sur mon narcissisme risquent de me conduire à nouveau à me plonger dans l’enfer, en particulier :

1) Décès d’un proche
2) Echecs scolaires
3) Echecs sentimentaux

Je ne permettrai plus à tout cela de me détruire de l’intérieur désormais, je suis confiant en moi et en l’avenir, je sais que Dieu avec moi et quelque soit ce qu’il a prévu pour moi je l’accepterai.

Je me sens rempli de courage.

Dorénavant quelque soit les malheurs qui s’abattrons sur moi, je me dirais qu’ils sont là pour m’apprendre quelque chose sur ma place dans ce monde que je comprends de mieux en mieux.

Je ne fuirais plus devant la souffrance, les humiliations qu’inflige l’existence…

Les forces du Mal seront vaincues dès que je les percevraient comme telles.

Il ne me reste que ma lâcheté à vaincre, lâcheté de ne pas m’impliquer pour soulager les malheurs d’autrui, pour propager la bonne parole, bref agir tout simplement.

Agir sans compassion, sans mépris, sans juger l’autre, c’est le véritable Amour !

Le plus beau cadeau de l’existence ? Pouvoir penser tout simplement. Comment une simple idée (la perte d’un idéal) a-t-elle pu me conduire à vouloir me supprimer ?

C’est précisément la passion du christ que Dieu a voulu me faire vivre, l’acceptation de la souffrance humaine comme conséquence logique du péché originel, la certitude de ne plus être dorénavant contaminé par le Mal : Je me réveille comme si j’avais guéri un cancer de l’âme.

Ma vie a désormais un sens.

Que m’aurait apporté une existence de fonctionnaire qui n’aurait pris aucun risque ?


Je n’ai plus peur de rien, j’accueille tout ce qui m’arrive avec ce que j’avais perdu : La foi.

J’ai laissé mon estomac à l’enfer, je ne lui laisserai plus rien désormais.

Rien n’a de fin sinon les propres limitations que j’impose à mon esprit.

Le non sens n’est là que pour me faire douter et me rallier aux forces du Mal ; à partir du moment où j’ai réalisé cela qui peut désormais m’atteindre ?

Que je sois privé de l’Amour, de la sécurité, d’argent, de l’estime de moi-même. Je m’en fiche maintenant. Plus rien n’a d’importance car je me suis trouvé, je me suis accepté et je me vois avec un regard rempli de compassion pour moi-même.

Je suis plus que mon compte en banque, je suis plus que le nombre de femmes que j’ai eu, je suis plus que les diplômes que j’ai obtenu, je suis MOI, vivant, sujet pensant et capable de distinguer le Mal du Bien.

Je suis capable d’identifier le Mal en moi, de le contempler sans peur, il fait hélas parti de moi, il est le fruit de l’évolution humaine, indissociable du Bien, presque une nécessité.

C’est mon Mal qui m’aide à ne pas être contaminé par le Mal.

Il est le fruit des peurs fondamentales :
1) Peur de mourir
2) Peur de manquer (des besoins fondamentaux : Amour, Argent, sexe= posséder)
3) Peur de l’Autre

L’Altérité est indissociable de l’identité, la Mort est indissociable de la vie.

La haine est indissociable de l’Amour, le bonheur n’existe pas sans le malheur.

Plus je souffrirai, plus je connaîtrai l’extase par la suite.

Je ne serais pas là si je refusais l’idée de la mort

Je n’existerai pas si l’autre n’était pas là.


Je dois accepter la dualité de mon existence de mes pensées, de mes émotions, en étant vigilant et en ne perdant pas le contrôle de ma vie par ce qui fait que j’ai une dignité que je suis un homme : Ma conscience, ma foi.



La logique de la haine est la destruction, celle de l’Amour est la vie, la foi c’est ce qui me permet de dire que j’ai un libre arbitre, que je ne subis pas mais que j’agis selon ce qui me semble bien et par là je peux me regarder en face en faisant en sorte que toute mon existence prends son sens dans la victoire de Dieu en moi, c'est-à-dire que je choisi d’orienter ma vie vers la compréhension du monde, sans juger, sans nuire ni à moi-même ni à autrui.


Je m’estime car ma vie a un sens, d’ailleurs la vie a toujours un sens.

Ma lutte active contre le Mal aura désormais comme axes :

1) Lutter contre la paresse
2) Lutter contre la haine
3) Lutter contre le mensonge


Bref : Faire triompher la vie

pensees

1) La « folie éducative »

Il est inadmissible dans ce pays qui s’appauvrit de plus en plus, de voir des enseignants nous leurrer en nous faisant croire que tous les problèmes de la France-en particulier le chômage et l’insécurité- auraient un antidote miracle résumé par ce mot que l’on ne cesse d’entendre, en particulier dans les média : formation.

Pourtant, ces soit disant sauveurs, sans aucun esprit critique et sans réflexion sur leur métier, n’ont fait que garder les élèves comme on garderait des animaux sans voir les besoins indispensables au monde actuel.

2) Ils n’ont pas vu les besoins essentiels

Comment se fait-il que les matières d’avenir ont été les plus mal enseignées :
-l’Informatique : Qui a eu une formation informatique au lycée ?
-les Langues : Toute personne qui est allé en voyage linguistique a pu constater ses lacunes par rapport aux élèves des autres pays.
-Le Droit : C’est presque une obligation de connaître le Droit aujourd’hui

Par contre on a appris le Français, les maths plus que nécessaire, sans parler des matières secondaires : Franchement à quoi sert le latin de nos jours ?

Mais au lieu de faire leur mea culpa et d’essayer de modifier cela : Que font ils ? La grève pour demander toujours plus de moyens, toujours plus de privilèges !

3) Demander toujours plus

Qui peut tolérer que tant d’enseignants n’aient pas de postes, qu’à l’heure des 35h ils en fassent 17 ! Qui peut tolérer ces grèves à répétitions dont on ne sait même plus ce qu’elles revendiquent ? Qui peut tolérer qu’ils se mettent en congé de longue durée avec la complicité d’un médecin à l’heure où la sécurité sociale est en faillite ?

Mais d’où peut venir une telle impunité, un tel pouvoir ?

4) Une société parallèle

Le premier budget de l’état, équivalent du clergé sous l’ancien régime a constitué un état dans un état. Comme ils n’ont en face d’eux que des enfants qui sont par essence manipulables et des parents qui donneraient n’importe quoi pour que leur progéniture puisse avoir leurs sacro- saints diplômes, ils ont les pleins pouvoirs. Qui aura le courage de les arrêter ?

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