lundi, février 07, 2005

positiver

Comment survivre alors que tout semble me conduire à la destruction : Une seule réponse : Ne pas laisser les idées négatives (destructrices) s’emparer de mon être.

Cela peut paraître difficile voire parfois impossible mais il faut que je sois capable de me dire : Stop ! Cette pensée n’est pas l’absolue vérité, elle n’est qu’une pensée, une idée qui ne demande qu’à être contredite, combattue ; bref je ne dois pas me laisser emporter par mes démons intérieurs. Ce qui me conduit au Mal, c’est d’abord une mauvaise compréhension de ce qui m’arrive.

Je les connais bien maintenant ces démons intérieurs: ce sont le narcissisme, l’orgueil démesuré, la certitude que je devais faire quelque chose de ma vie…Mais je vis, n’est ce pas le principal ? Quelque soient les épreuves que Dieux m’enverra désormais j’y ferais face.

Il semblait si simple de me supprimer pour échapper à la souffrance, pour échapper à ma propre toile de haine que j’avais tissée autour de moi et qui me consumait petit à petit…J’ai succombé à ce qui n’était qu’une vision négative de ma vie alors que tous les malheurs que j’ai eu n’ont fait que me grandir : C’est précisément dans ce que je croyais insupportable que se trouvait Dieu et que je n’ai pas su voir.

Ceci m’a conduit à jalouser, à haïr, moi et mes semblables pour finalement en arriver à me mutiler dans une logique suicidaire…

Le Mal, c’est :

1) Le refus de la souffrance, ne pas lui donner de sens
2) Le rejet sur l’autre de ses propres failles
3) La négation du principe de vie

Le Mal vu comme maladie, c’est :

1) Un narcissisme excessif
2) La paresse
3) Un léger dérèglement schizophrénique (refus de voir la réalité de ce que l’on commet)


Celui-ci cherche à me contaminer, d’autant plus qu’il sent chez moi une aptitude à le combattre.

Je sais que d’autres attaques sur mon narcissisme risquent de me conduire à nouveau à me plonger dans l’enfer, en particulier :

1) Décès d’un proche
2) Echecs scolaires
3) Echecs sentimentaux

Je ne permettrai plus à tout cela de me détruire de l’intérieur désormais, je suis confiant en moi et en l’avenir, je sais que Dieu avec moi et quelque soit ce qu’il a prévu pour moi je l’accepterai.

Je me sens rempli de courage.

Dorénavant quelque soit les malheurs qui s’abattrons sur moi, je me dirais qu’ils sont là pour m’apprendre quelque chose sur ma place dans ce monde que je comprends de mieux en mieux.

Je ne fuirais plus devant la souffrance, les humiliations qu’inflige l’existence…

Les forces du Mal seront vaincues dès que je les percevraient comme telles.

Il ne me reste que ma lâcheté à vaincre, lâcheté de ne pas m’impliquer pour soulager les malheurs d’autrui, pour propager la bonne parole, bref agir tout simplement.

Agir sans compassion, sans mépris, sans juger l’autre, c’est le véritable Amour !

Le plus beau cadeau de l’existence ? Pouvoir penser tout simplement. Comment une simple idée (la perte d’un idéal) a-t-elle pu me conduire à vouloir me supprimer ?

C’est précisément la passion du christ que Dieu a voulu me faire vivre, l’acceptation de la souffrance humaine comme conséquence logique du péché originel, la certitude de ne plus être dorénavant contaminé par le Mal : Je me réveille comme si j’avais guéri un cancer de l’âme.

Ma vie a désormais un sens.

Que m’aurait apporté une existence de fonctionnaire qui n’aurait pris aucun risque ?


Je n’ai plus peur de rien, j’accueille tout ce qui m’arrive avec ce que j’avais perdu : La foi.

J’ai laissé mon estomac à l’enfer, je ne lui laisserai plus rien désormais.

Rien n’a de fin sinon les propres limitations que j’impose à mon esprit.

Le non sens n’est là que pour me faire douter et me rallier aux forces du Mal ; à partir du moment où j’ai réalisé cela qui peut désormais m’atteindre ?

Que je sois privé de l’Amour, de la sécurité, d’argent, de l’estime de moi-même. Je m’en fiche maintenant. Plus rien n’a d’importance car je me suis trouvé, je me suis accepté et je me vois avec un regard rempli de compassion pour moi-même.

Je suis plus que mon compte en banque, je suis plus que le nombre de femmes que j’ai eu, je suis plus que les diplômes que j’ai obtenu, je suis MOI, vivant, sujet pensant et capable de distinguer le Mal du Bien.

Je suis capable d’identifier le Mal en moi, de le contempler sans peur, il fait hélas parti de moi, il est le fruit de l’évolution humaine, indissociable du Bien, presque une nécessité.

C’est mon Mal qui m’aide à ne pas être contaminé par le Mal.

Il est le fruit des peurs fondamentales :
1) Peur de mourir
2) Peur de manquer (des besoins fondamentaux : Amour, Argent, sexe= posséder)
3) Peur de l’Autre

L’Altérité est indissociable de l’identité, la Mort est indissociable de la vie.

La haine est indissociable de l’Amour, le bonheur n’existe pas sans le malheur.

Plus je souffrirai, plus je connaîtrai l’extase par la suite.

Je ne serais pas là si je refusais l’idée de la mort

Je n’existerai pas si l’autre n’était pas là.


Je dois accepter la dualité de mon existence de mes pensées, de mes émotions, en étant vigilant et en ne perdant pas le contrôle de ma vie par ce qui fait que j’ai une dignité que je suis un homme : Ma conscience, ma foi.



La logique de la haine est la destruction, celle de l’Amour est la vie, la foi c’est ce qui me permet de dire que j’ai un libre arbitre, que je ne subis pas mais que j’agis selon ce qui me semble bien et par là je peux me regarder en face en faisant en sorte que toute mon existence prends son sens dans la victoire de Dieu en moi, c'est-à-dire que je choisi d’orienter ma vie vers la compréhension du monde, sans juger, sans nuire ni à moi-même ni à autrui.


Je m’estime car ma vie a un sens, d’ailleurs la vie a toujours un sens.

Ma lutte active contre le Mal aura désormais comme axes :

1) Lutter contre la paresse
2) Lutter contre la haine
3) Lutter contre le mensonge


Bref : Faire triompher la vie

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