samedi, février 24, 2007

Bug

Le dernier film de William Friedkin débute-à l'instar de l'Exorciste-comme une histoire banale et soudain le Mal intervient, d'abord de manière anodine pour ensuite devenir le centre de l'histoire.

Mais dans Bug l'heroïne féminine choisit le Mal tandis que Linda Blair triomphait de celui-ci dans l'Exorciste.

Le Mal est symbolisé par les insectes, il est classique que ceux-ci représentent le Mal, comme les mouches dans Amityville ou Lords of the flies.

Friedkin laisse toujours subsister le doute entre l'origine du Mal: Est il d'origine purement psychologique (on ne voit jamais les insectes) ? Ou bien est il une entité ?

A la fin les deux principaux personnages sont littéralement rongés à la fois de l'intérieur et de l'extérieur. Ils préfèrent mourir ensemble dans un absolu que continuer une vie qui leur semble sans intérêt, car l'essentiel est qu'ils ont trouvé à la fois l'Amour et un sens à leur existence qui peut donc se terminer.

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