samedi, novembre 11, 2006

Scènes de procès

"Pour vous, la femme c'était le repos du guerrier, vous aviez un soupçon d'infidélité, mais ne commence-t-on pas par s'appliquer à soi-même ce qu'on exige des autres ?", lui a demandé Françoise Pavan-Duvois.

Des témoins entendus à l'audience ont déclaré que Marc Cécillon, qui attribuait à tort une liaison à sa femme, était lui-même fréquemment infidèle, et qu'il avait eu un enfant hors mariage en 1989.

Invité à s'exprimer une dernière fois au terme des plaidoiries, Marc Cécillon a de nouveau demandé pardon à ses filles Angélique et Céline, qui sont parties civiles contre lui, à ses parents et à son épouse défunte.

"J'accepterai la peine, j'espère que vous ferez le bon choix. Jamais je n'ai prémédité cet acte", a-t-il dit aux jurés.

"Je voulais demander pardon à ma femme qui m'a toujours soutenu durant ma carrière", a-t-il ajouté. "Je me suis fait des films, je reconnais cet acte malheureux de lui avoir ôté la vie", a-t-il dit à propos de sa femme. "Je sais que ça ne la fera pas revenir, mais le premier puni, c'est moi".

Plongé dans un alcoolisme profond après son retrait du rugby, Marc Cécillon était en proie à "un délire de jalousie passionnel" selon les experts quand il a commis le crime.

De nombreuses personnalités du monde du rugby ont témoigné à ce procès. Elles ont estimé que Marc Cécillon n'avait pas su s'adapter à la vie "normale" quand, en 2003, il avait mis fin à ses années de compétition en quittant le club de Bourgoin-Jallieu.

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